IMPOSSIBLE N'EST PAS MALIEN, REPRENONS NOTRE PAYS EN 2023
Introduction
Comme le disait Nelson Mandela, que j’ai eu la chance de rencontrer lors de son passage ici à Bamako, sous AOK, un gagnant est un rêveur qui n’a jamais abandonné. C’est dans mon séjour forcé à l’hexagone à la recherche de la santé que j’avais perdue chez moi au Mali que je me suis retrouvé piégé dans un Hermitage à Paris, entre Issy-les-Moulineaux, l’Hôpital Saint-Joseph, Courbevoie, Cergy et Square-Alice. A quelque chose malheur est bon, j’ai interprété ces signes plus tard comme une main de Dieu, sorte de grâce qui m’avait extrait des contingences du Mali pour m’élever à la solitude de la réflexion discursive pour écrire ce qui pour moi restera comme l’ouvrage le plus important de ma vie et qui est appelé à impacter l’avenir politique de notre cher pays, le Mali. Un livre programme, certainement le plus audacieux qu’un candidat Kamite malien aligné sur la MAAT n’ait jamais écrit.
A Paris, la grève de la SNCF, la sortie des étudiants, les Zadistes, les blacks blocks, les gilets jaunes et les élections présidentielles du 29 juillet 2018 au Mali, sont autant d’évènements qui m’ont fait réfléchir et réussi à me mettre la pression nécessaire pour enfin écrire ce livre. Il n’était pas simple, parce que la procrastination était un vieil ami, de prendre action sur un vieux rêve d’enfance qui ne m’avait jamais quitté, qui m’a toujours habité depuis mes premières journées à l’école fondamentale Tièba de Sikasso. Un rêve que j’ai nourri et entretenu, auquel j’ai cru maintenant depuis plus de 35 ans et qui m’habite encore aujourd’hui aussi fort qu’hier. C’est celui d’un destin national, auquel je me crois prédestiner pour le Mali depuis plus de 35 ans. Ce qui explique que depuis ces années je me sois préparé à ma façon pour ne pas être comme les autres, un jour seulement candidat, mais bien un politique prêt comme un roi à assumer sa fonction de Chef d’Etat. La nuance est importante, un roi se prépare à sa fonction, mais il n’y a pas encore malheureusement une école pour former les présidents à leur rôle que l’anticipation prémonitoire que certains peuvent avoir sur leur destinée en se mettant en mission avant l’heure. C’est ce que j’ai fait.
Plus généralement, le candidat à une élection présidentielle quand il est élu, prend sa victoire pour une finalité, une fin en soi, alors que l’homme politique qui est prêt à être président prendra sa victoire comme le commencement d’un processus, le début de la concrétisation de ses rêves et de ses projets pour son pays. Je ne suis pas que candidat, je suis fondamentalement prêt pour la mission, prêt depuis des années. Et c’est pourquoi, je ne voudrais pas qu’on me compare aux autres candidats, parce que je crois que pour ces nouvelles élections, il y aura OBAMBA et les autres. Pour moi, les autres, ce sont tous ces candidats qui croient que n’importe qui peut devenir président, qui ne se sont pas préparés aux exigences de la fonction qu’ils veulent remplir et qui n’incarnent aucunement les changements et les valeurs qu’ils prônent. Regardez leur parcours, vous verrez toujours les travers de malversation et de corruption à outrance. Ils ont emmagasiné des fortunes énormes sur notre dos et veuillent encore avec cet argent sale acheter nos consciences pour se blanchir sous le manteau de premier citoyen et continuer à piller notre pays pour lequel ils n'ont en réalité aucune ambition. Leur objectif n’est pas le Mali, leur seule motivation est de se faire du fric et encore du fric. Je vous le dis aujourd’hui, vous les reconnaitrez par la médiocrité de leur prétendu programme qu’ils n’ont pas pensé et écrit eux-mêmes. Ce qu’ils vous proposent n’est pas opérationnel, ce ne sont en réalité que des ramassis de projets épars vomis par des machines comme des robots le feraient, des choses auxquelles ils ne croient ni ne sont capables de les expliquer et de les défendre, avec conviction, sans lire sur un papier toujours d'ailleurs écrit pour eux. Il y a une véritable crise de leadership dans notre pays aujourd’hui comme il n’en a jamais été. Un candidat sérieux à une élection présidentielle, devrait pouvoir penser par lui-même toutes les grandes lignes de son programme politique pour le pays, parce que le leadership présidentiel qui change un pays est dans les détails. Le programme qu’il veut pour son pays est comme un trajet qu’il devrait bien maitriser jusque dans ses moindres détails. Il doit être capable d’anticiper lui-même sur sa mise en œuvre en montrant la direction, la voie à suivre. Je veux dire les pistes et les guidances nécessaires pour sa réalisation, de façon que, n’importe quel spécialiste du domaine de compétence qu’il choisira peut le comprendre et le mettre en œuvre dans la direction qu’il aura ainsi tracé, parce que c’est en définitive, lui seul sera élu au suffrage universel, à ce titre redevable devant son peuple. C’est pourquoi, si un candidat à une élection présidentielle n’est pas capable avec brio d’un tel exercice, fuyez-le, ne le votez pas. Il ne sera pas un bon président, il vous humiliera et vous regretterez demain votre choix.
Les autres candidats, ce sont tous ces politiciens qui passent le clair de leur temps dans les accusations vindicatives de l’autre, à la critique d’un pouvoir qu’il n’exerce pas et dont ils ne sont du reste redevables en rien et d’aucun résultat. Au lieu de prendre tout ce temps précieux, qu’ils n’auront plus jamais, à expliquer au Peuple leur programme et ce qu’ils feront de différents une fois élu, pour montrer l’alternative.
Le leadership présidentiel, dussé-je encore le rappeler, est dans les détails, parce qu’un candidat sérieux doit être capable lui-même de désagréger son programme politique à la base duquel il aura été élu jusqu’au niveau des grandes activités à mener pour conduire au changement qu’il souhaite. Les choix d’hommes et d’équipes, sont second à cet exercice de guidance, qu’il fera dans la mise en œuvre de son programme. Le choix et la définition de l’activité relèvent du leadership et la mise en œuvre de l’expertise. Ce débat est intéressant quand il a lieu avant mais pas après d’être élu, parce que dans le feu de l’action et dans la conduite des affaires publiques, on a très peu de temps à la réflexion discursive.
Ceci dit, je crois que face à la situation de crise extrême que vit notre pays, la plus grave et la plus inattendue de son évolution, par manque de prospective politique de notre part, que le temps est venu pour chacun de nous, de se mettre en mission pour le pays. Ceux qui n’ont pas encore suffisamment confiance en eux même pour croire qu’ils peuvent être personnellement les acteurs de ce changement, qui croient toujours que le salut viendra de la providence ou d’ailleurs, se trompent lourdement sur le sens d’une vie bien remplie. Ici comme ailleurs, il doit être admis que l’homme est le boulanger de sa vie et que notre destin en partie dépend de notre choix de route. Dieu aide toujours ceux qui ont déjà choisi leur chemin de vie. Aller à Sikasso dépend toujours de nous même, mais la seule chose qui peut nous échapper est celle de savoir souvent à l’avance dans quel état, quand et comment on va y arriver. Mais sachons toujours espoir gardé, dans la plupart du temps, Dieu nous aide à arriver comme on l’avait toujours prévu globalement. Pour ma part, vous êtes averti, j’ai déjà pris la route, plaise à Dieu qu’on y arrive ensemble à temps pour sauver la République. Voici donc ici en exclusivité dévoilé mon ambition présidentielle pour le Mali. Et pour tout ceux qui me connaissent depuis des années, ils savent que cette ambition n’est pas nouvelle, que ce n’est pas comme une pluie dans un ciel d’été. C’est seulement maintenant que Wati SERA !
Et voici donc ici pour la première fois ramassé les grandes lignes, l’essentiel de mon programme politique de Gouvernement pour le grand changement attendu, non pas de mon projet de société, parce que je ne saurais en avoir, autre que celui d’un Etat démocratique. Je ne parle pas à dessein, de projet de société, mais de programme de Gouvernement, parce que la politique au Mali reste biaisée par cette confusion primaire et burlesque qui consiste à croire qu’il y aurait mille projets de société à proposer aux maliens. Ce qui est attendu des candidats dans une Démocratie, c’est de proposer des programmes de gouvernement opérationnels, parce que l’Etat démocratique dans lequel nous vivons, bien que bancal à bien des égards, ne demeure pas moins un projet de société perfectible en soi. L’Etat démocratique est donc notre projet, à moins de vouloir, comme certains voudraient nous le proposer, un retour à la monarchie impériale que nous avons connue avec nos grands empires médiévaux ou à un Etat théocratique et religieux, qui sont à mon avis les seules alternatives au projet de société d’un Etat démocratique. Tous les constitutionnalistes le savent, le modèle de l’Etat démocratique en cours dans la quasi totalité de nos pays est dans l’histoire de l’humanité de construction récente, il a succédé au sytème monarchique de gouvernance après la révolution française de 1789. Avant elle, les nations étaient essentiellement des monarchies, avec ou pas des parlements symboliques.
Ce n’est malheureusement, la proposition d’aucun candidat. Tous les candidats qui n’ont pas appréhendé cette nuance se sont mis chaque fois à réinventer la roue. La Constitution du 25 février 1992, issue de la Révolution du 26 Mars est notre projet de société à tous. Il revient donc aux différents candidats de dire aux maliens quels programmes de gouvernement ils ont pour construire ce modèle d’Etat démocratique prôné par notre loi fondamentale.
Aujourd’hui de façon empirique, dans la mise en œuvre de l’Etat démocratique, il y a dans l’histoire du monde plusieurs types de propositions de programme de Gouvernement qu’on peut regrouper essentiellement en trois grandes familles que sont, les programmes de Gouvernement de Gauche, de Droite et du Centre. Et pour nous africains de Bandoeng, pourquoi pas un quatrième programme de Gouvernement de non alignement, qui ne serait ni de droite, ni de gauche ni même du centre, mais qui ferait la synthèse de ce qu’il y aurait de mieux dans ces trois programmes à base idéologiques, qu’il nous faudra construire dans notre pays. Nous avons raté l’occasion historique de fabriquer notre modèle de lutte de classe à la malienne. Au sortir de la Révolution de Mars 91, on aurait pu créer un bipartisme de la vie politique entre ceux qui étaient pour Moussa et ceux s’y étaient opposé, donc les Démocrates et les Restaurateurs. Ce dualisme, cette lutte de classe aurait donné un sens à la vie politique et une grille de lecture claire à nos concitoyens qui ne comprennent pas bien l'utilité du multipartisme integral avec ces innombrables partis politiques aux alliances électorales contre nature qui frisent le ridicule et enlève toute crédibilité à l'action politique aux yeux de nos populations. Si cette construction n’est plus possible, faisons se regrouper les partis politiques autours des idéologies auxquelles ils ont eux même déclaré appartenir dans leur statut et règlement intérieurs officiels.
Quant à moi, j’appartiens à la Gauche, bien qu’il ne soit pas toujours aisé de se retrouver dans le microcosme politique malien, tant les partis politiques que leurs représentants, qui n’ont pas une formation idéologique suffisante, tiennent des discours similaires. Mais en tant qu’universitaire juriste et publiciste, je me dois d’honorer la formation que j’ai reçue à l’Ecole Nationale d’Administration du Mali, une bonne école d'alors, où j’ai fait mon cursus avec brio sans jamais aller une seule fois en session de rattrapage, à la Section Administration Publique de 1991 à 1996. Ceci n'est pas un manque de modestie, mais je veux que notre jeunesse sache qu'être un bon élève à l'école ou un bon étudiant à l'université est un choix, comme être un bon chauffeur, un bon médecin ou un bon enseignant. On doit être fier de le savoir soi-même avant que les autres ne nous le confirme. Se glorifier du savoir n'est pas de la vantardise, mais un appel à l'émulation, et c'est ce que nous souhaitons pour la nouvelle génération de maliens. C'est se glorifier du millard qu'on a reçu sur le dos du peuple qui est plutôt à blâmer, parce qu'on ne devient pas milliardaire dans un pays pauvre sans manger la part des autres. Soignez donc fier de préférence de dire que vous avez appris.
C'est pourquoi je puis dire qu’il y a bien de réelles différences entre les partis politiques. Ne serait-ce qu’à analyser leur statut et règlement intérieur, les partis politiques au Mali n’ont pas le même public, ni la même idéologie de fond et ne pratiquent pas les mêmes politiques. Moi j’appartiens donc à la Gauche qui pensent que les pauvres, nos paysans, nos fonctionnaires et surtout nos enseignants formateurs de conscience, ceux qui ont un pouvoir d’achat faible doivent être défendus. Les termes de gauche, droite, centre sont des références qui permettent normalement de situer un parti par rapport à sa ligne politique. Même si les partis politiques ont différents noms qui ne représentent pas toujours leur ligne politique, on admet généralement, qu’il y a deux tendances qu’on situe les socialistes et les écolos, deux tendances à droite, les libéraux et les conservateurs et une tendance à chaque extrême. Les termes de Gauche et de Droite nous viennent tout droit de la Révolution française. Plusieurs ouvrages de Droit constitutionnel le confirme, c’est lors de l’établissement de la 1ière Constitution française de 1789, qu’une division est faite entre le clergé et l’aristocratie, partisans d’accorder un droit de veto au roi, et le tiers Etats, opposé à ce principe. Les premiers se rassemblèrent alors à Droite du président de l’Assemblée et les seconds à Gauche. Une histoire à la française était née et plus tard lors de la Révolution française, ce clivage opposera deux groupes politiques à savoir les Girondins et les Jacobins. Les premiers défendront des idées libérales et les seconds, des idées plutôt socialistes.
Je suis donc un politique de la Gauche et socialiste. Et quand vous m’aurez donné la chance de changer notre pays, je voudrais centrer mon action politique autour de l’idée d’égalité. Pour la théorie socialiste, le mondé étant profondément inégal, une institution neutre et démocratique, l’Etat, doit établir un certains nombres de règles et de lois qui protègent les travailleurs et les plus démunis contre les abus des plus riches et des chefs d’entreprises. La gauche socialiste est pour une certaine répartition des richesses grâce à l’impôt qui sert à financer des services publics communs et accessibles à tous. Lorsqu’ils sont au pouvoir, les socialistes ont tendance à règlementer au dépend même des libertés individuelles ainsi qu’à maintenir une administration souvent déficitaire et pesante. Et par rapport à la Droite, les socialistes privilégient la prévention plutôt que la punition en justice et sécurité. Ils défendent le service public, la laïcité de l’Etat, donc favorables à une séparation de l’Etat des mosquées et des églises.
Contrairement donc à la Gauche, les partis de la Droite ne sont pas égalitaires. Ils n’ont pas pour objectif fondamental une répartition égale des richesses. Ils ont tendance plutôt à favoriser une certaine élite de la société. Ils considèrent généralement que celui qui veut réussir n’a qu’à tout faire pour y arriver. Ils défendent la propriété privée et privilégient généralement, en justice, la répression plus que la prévention. Ils sont favorables à la liberté économique contrairement à la Gauche qui pense qu’il faut encadrer l’économie.
C’est donc ces genres de nuances que l’école des partis politiques doit enseigner à leurs militants pour que la politique repose désormais dans notre pays sur une morale idéologique sans laquelle, le choix est difficile pour les électeurs et citoyens. C’est la conséquence du modèle politique occidental pour lequel, notre histoire avec l’hexagone nous a conduit, il faut donc l’assumer en refusant de la tropicaliser dans le mauvais sens.
J’envisage donc de refonder l’action des partis politiques et d’en faire de véritables entreprises politiques, tant dans la gestion, que dans l’orientation, l’encadrement et la formation de leurs militants, pour re-crédibiliser l’action politique et surtout l’usage de l’argent public par ces partis, qui désormais, ne pourront plus l’utiliser comme bon leur semble. L’Etat définira une nomenclature budgétaire pour les partis politiques et veillera à ce qu’elle soit respectée, sous peine de se voir refuser l’aide public. Le budget de chaque parti politique qui reçoit l’aide de l’Etat devrait donc être un document public consultable par les militants et par chaque citoyen qui le voudrait pour voir où va l’utilisation de l’aide public reçue.
J’ai donc longuement réfléchi, travaillé et discuté mon programme à la mesure de l’enjeu qu’il représente pour notre pays et pour un candidat de répondre présent à l’Appel du Mali. Le défi est donc grand de ramasser ici l’essentiel de ma vision pour le Mali, qui devrait réussir à motiver les plus sceptiques, en premier lieu, les militants du Parti Africain pour la Solidarité et la Justice, l’ADEMA-PASJ, dont je suis membre depuis sa création et donner suffisamment de raisons aux électeurs maliens de tout bord, à quelque parti politique auquel ils puissent appartenir ou même pas, les grandes lignes de notre engagement qui changera le Mali. Vous avez donc en main le condensé et le résumé des grands bouleversements en profondeur que je souhaite avec vous conduire ensemble pour changer le Mali pendant les 5 prochaines années si vous me donnez la chance de présider aux hautes destinées de notre seul et unique bien commun à tous, le Mali, en 2023. C’est mon contrat social avec vous, celui auquel on se réfèrerait tous en cas de victoire. C’est la base de ma redevabilité envers vous, et c’est par lui que vous devriez me juger demain. Je l’ai écrit avec tout mon cœur sans mentir sur une seule ligne, dans un français simple, clair, compréhensible et accessible à tous, loin de ces phraséologies, de ces discours vides de sens au relent gréco-latin des temps révolus.
Ce document sera traduit dans nos langues nationales pour être plus accessible à tous, de façon à servir de guide, de veille de la société civile en cas de victoire, et surtout de source de motivation pour la constitution d’un Front National Uni pour le Changement et l’Alternance en 2023. Il est à Vous, écrit pour Vous, en appropriez-vous-en, diffusez-le et défendez-le.
Quand je serais élu, je vous le promets sur le Coran que nous avons en partage, sur la Bible que je respecte et que j’ai lu, sur la Thora de Moïse, et sur les fétiches de nos traditions auxquels croient encore toujours une grande partie de notre Peuple, que je tiendrai ma parole, que j’appliquerais à la lettre la base de notre contrat social qu’est ce livre programme.
Et voici la suite des actions que nous déclencherons pour imprimer le changement tant attendu et qui n’était jamais monter à Koulouba. Nous conduirons quatre grandes reformes historiques pour remettre le Mali sur les rails. Ce que nous voulons faire du Mali, c'est ce qu'à fait le président Jerry Rawlings du Ghana, c'est de mettre en place des institutions et des pratiques tellement fortes, que même si le diable lui-même venait à diriger un jour le Mali, qu'il ne puisse pas faire ce qu'il veut, mais soit obligé de respecter les lois et les règles mises en place, qui contiendront sa dérive. Pour se faire, nous conduirons quatre grandes reformes qui donneront au Mali un visage nouveau, contemporain de son siècle et qui signeront son retour sur la scène internationale à la hauteur de sa dignité et de son histoire.
Impossible n'est pas malien, nous reprendrons notre pays de la médiocrité, de la corruption, du népotisme et de la gabegie. Nous reformerons la Présidence de la République dans son organigramme, dans sa philosophie et dans sa façon de travailler et de penser le Mali. Nous doterons la Primature d'une Administration digne de ce nom en la digitalisant totalement de façon à lui donner la main sur l'ensemble de l'administration publique, pour conduire en chef le changement souhaité. Nous quitterons les chantiers battus du mauvais choix des hommes dans ce pays en montrant une nouvelle voie, peut-être unique dans le monde. Pour la première fois nous inaugurerons une façon inédite de choisir nos ministres, de leur assigner le travail pour lequel ils sont appelés au Gouvernement, de façon claire, précise et explicite, de sorte que n'importe quel spécialiste ou technicien du métier, puisse avec l'administration ministérielle qu'il dirige, mettre ses travailleurs à l'aise, les responsabiliser en les motivant, pour en faire de véritables commis de l'Etat à cheval sur la mise en œuvre des actions quotidiennes pour le changement que nous leur assigneront. Enfin, nous proposerons à notre Peuple, les reformes nécessaires pour une nouvelle redevabilité de l'action de nos autres Institutions de la République. Nous imposerons le changement dans la gouvernance comme jamais depuis nos espoirs brisés, il n'en a été question, à travers ces quatre reformes essentielles, celle de la Présidence, de la Primature, du Gouvernement et des autres Institutions de la République. Nous le pouvons, nous y sommes préparés et nous faisons le serment de le faire comme prévu.
OBAMBA
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